Chroniquettes
> Chroniquettes

(posté le 09/02/2013 à 17:18)

En automne, le brouillard tente, le matin, de dissimuler l'orgie des couleurs, barroud d'honneur des arbres avant l'hiver.

Commentaires

(posté le 08/02/2013 à 16:12)

Les soirées électorales en Suisse, c'est une soupe de chalet dans laquelle on essaie d'ajouter de nouveaux produits, mais dont le goût reste assez insipide.

Commentaires

(posté le 05/02/2013 à 18:56)

Ombre de Fribourg ensoleillée. Gottéron a encore gagné.

Commentaires

(posté le 05/02/2013 à 13:25)

L'ombre gothique de l'obscure cathédrale porte, en guise de bonsoir, un nuage de tutu rose.

Commentaires

(posté le 01/02/2013 à 19:14)

Etrangement, mon cerveau mélodique passe de Birdland à un pingouin du Pôle Nord. Pendant ce temps, comme un pinson, siffle ma clarinette.

Commentaires

(posté le 27/01/2013 à 17:29)

Caipi, gin et whisky dévergondent les chanteurs qui ne savent plus tenir leur langue. Suis-je Vanessa, Mélissa ou Sophie? Ma bouche en cul de poule maquillée ne s'en souvient plus. Le chef frise le ridicule, Josiane Molière laisse pousser ses seins et ses cheveux, quelques positions acrobatiques du kamasutra ne sont pas pratiquées jusqu'au bout, et Ginette la poule déclare sa flamme à son cher Dusac. Hélas, la nuit tourne mal : le gin s'échappe d'un estomac trop fragile, l'eau - si, si, il y en avait! - arrose un dos moqueur, la bouteille d'Oban est vide, et Blaise, si bien assorti aux rideaux, s'en va. Il ne restera le lendemain matin que des lambeaux de voix, des visages verdâtres et "sex bomb" dans le verger.

Commentaires

(posté le 27/01/2013 à 17:21)

Quand Genève ne tourne pas rond, dans la voiture prise au piège, les tours montent, mais celle de la télévision disparaît. Je ne devrais jamais trop m'éloigner de la seule tour qui compte, de la seule tour atours, de la tour enfin suspendue dans mon salon, de la merveilleuse tour de Montagny.

Commentaires

(posté le 24/01/2013 à 21:38)

Répéter est infiniment nécessaire, et l'on devrait prendre des cours de répétition ailleurs qu'à l'armée.

Commentaires

(posté le 21/01/2013 à 17:18)

Elever le niveau trop familier à la baguette quand le silence ne perce pas, le philosophe du petchi ne le peut pas. La vie doit l'emporter.

Commentaires

(posté le 20/01/2013 à 12:07)

Le souffle se perd dans le coincement qui siffle, et la lèvre halète sur l'anche. Pas de hanche. Une autre lèvre, mercredi, apaisera les soucis.

Commentaires

Page PrécédentePage suivante

Supprimer les publicités sur ce site pendant 1 an

photo : Pont de Pierre de Bordeaux par Olivier Aumage - Tous droits réservés