(posté le 05/02/2012 à 22:59) |
Des fois, la mélancolie sort d'un rien, un message d'un inconnu sur Internet, une fin d'après-midi en solitaire, la fatigue accumulée, les enfants-soldats dans Amahdou Khourouma. |
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(posté le 03/02/2012 à 12:54) |
La neige du vendredi dit bon week-end aux élèves endiablés et bonne chance aux profs fatigués. |
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(posté le 02/02/2012 à 15:52) |
Je fredonne le chant des partisans après avoir donné, en pensant que c'est bientôt les vacances, mon cours sur la Shoah. Suis-je Eichmann ?
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(posté le 02/02/2012 à 15:50) |
La ville-luciole m'éclaire, mais mes paupières alourdissent ma plume, entre le poivre qui pique aux lèvres et les bourdes d'ordinateurs. |
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(posté le 31/01/2012 à 08:09) |
C'est comme si la neige tombait du lampadaire,blanche, orange, noire. Les voitures ne se plaignent pas. Le silence fait un peu mal à la tête. Il faut descendre le linge. |
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(posté le 31/01/2012 à 08:07) |
Neige en novembre, Noël en décembre ; le passage du flambeau a gelé. Ça tombe, tombe, tombe, tombe dans un silence troublé par le travail forcené de la machine à laver.
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Sans Titre (posté le 29/01/2012 à 22:57) |
« C'est le petchi, c'est le foutoir, c'est le chenis, c'est sans espoir », ont chanté quelques enfants qui ne savaient pas que l'adulte auteur de ce moment de pure poésie exprimait à merveille l'état de son appartement et de son âme.
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(posté le 29/01/2012 à 22:55) |
Au lieu de faire de l'ordre, j'ai lu Bukovsky, et je me suis dit que je vivais dans le luxe. |
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(posté le 27/01/2012 à 23:56) |
Lire La Métaphysique d'Aristote en digérant n'est pas de tout repos. Ce qui meut est immobile, éternel et unique. Ce qui est mû s'endort dans le bouquin, immobile et passager.
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(posté le 27/01/2012 à 23:55) |
Souvenirs d'un parapluie bleu à pois blancs. Est-elle sa soeur ? On coupe des arbres en violant Jean-Sébastien Bach. |
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