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(posté le 27/01/2012 à 23:54)

Les soupirs de la sainte et les cris de la fée se sont tus, tués pas l'automne, la grisaille, la... Mais voici qu'au milieu des nuages un rayon de soleil fait mentir Dany Boon.

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(posté le 24/01/2012 à 15:02)

Une histoire vraie, maintes fois répétées, celle de mes grand-pères à 75 ans, l'un qui savait que c'était son dernier anniversaire et l'autre qui disait : « Dans 25 ans, j'ai 100 ans ». Je saurai dans 10 ans, le 4 mai 2022, s'ils avaient tous deux raison.

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(posté le 23/01/2012 à 17:40)

Une musique d'ascenseur électronise les oreilles hypnotisées. Un semblant de coucher de soleil s'éteint sur la ville. Ambiance de dimanche presque soir, fin de rien, début de pas grand chose.

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(posté le 22/01/2012 à 21:18)

Sous le regard ébaubi de la cathédrale Saint-Nicolas, deux boutiques se regardent en chiens de faïence. L'armurerie crée un frisson à chaque promenade : tout le matos du parfait Rambo y est étalé au grand jour, comme si la guerre était imminente. Fusils, revolvers, poignards, flèches empoisonnées, sabres japonais. A côté : un fleuriste.

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(posté le 21/01/2012 à 12:12)

Etrangement, c'est quand je suis heureux que j'écris les pires histoires, que les meurtres se multiplient et se sordident, que mes héroïnes sont des Isabelle Huppert dans un film autrichien glauque. Quand tout va mal, elles deviennent Amélie Poulain ou Brigitte Lahaye...

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(posté le 21/01/2012 à 12:10)

La solitude, c'est la liberté, et la liberté, c'est la soumission au devoir hasardeux, voulu et systématique. Je veux et je dois écrire pour rien et parce que je ne veux pas y échapper, et parce que je suis seul.

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(posté le 19/01/2012 à 12:08)

Tournevisser, c'est prendre le risque d'avoir mal en écrivant. L'armoire n'est pas montée et mon texte s'arrête là.

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(posté le 18/01/2012 à 22:09)

La maison se perche au-dessus de la passerelle des Neigles, isolée, perdue, inaccessible, presque au centre-ville. Au coeur de la cité et hors du monde, son habitant est sans doute un philosophe.

 

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(posté le 17/01/2012 à 19:01)

Le nouveau bâtiment de l'école professionnelle (E pour les intimes) joue à cache-cache avec la cathédrale. En automne, il se marie avec les feuillages orangés. Brin de modernité au coeur de la médiévale Fribourg, éclat de verre sur un écrin de béton (la salle de gym du collège Saint-Michel, reléguée au rang d'ignominie), E redonne vie à la cité momifiée, et aux stores de la salle E-203 le mercredi après-midi.

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(posté le 16/01/2012 à 17:24)

Soudain : la pluie. Accélération. La promenade n'en est plus une. On renifle et l'on part en quête d'un bus, qui tombe, contrairement à l'eau du ciel, à point nommé.

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photo : Pont de Pierre de Bordeaux par Olivier Aumage - Tous droits réservés