Se lever à cinq heures un dimanche matin est un cri de vie dans un monde trop calme.

Les solitaires n'aiment que les femmes inaccessibles. Ils s'en protègent. Elles sont prises. Je l'ai dans la peau. Et dans l'os. 

Un nouveau bar à vin vient d'ouvrir, rue de Lausanne. Il a le culot de se nommer "L'établi", alors que pas un commerce, sauf celui où une vieille manchette du Matin énonce, si à propos, que travailler le lundi est dangereux, ne parvient à y tenir plus de six mois. 

Toutes des salopes, même les baleines à bosse. La femelle fait de la natation synchronisée pour attirer les mâles qui se tamponnent les quarante tonnes à la gueule. Le plus fort l'emporte. C'est aussi - l'avez-vous constaté? - toujours aussi le plus con; puis ils s'engouffrent au fond des océans, nul ne sait où, pour s'y accoupler, nul n'ose s'imaginer comment. 

Il faudra oser, faire durer le plaisir, fêter les vacances et son... Quand on aime, le salace, hypocrite, se tait, en surface. 

La télévision se regarde le nombril, sans imaginer une seconde qu'il y a des gens de l'autre côté.

Je chante "voici l'instant révélé". C'est dimanche, jour de lessive. 

Les journée ricola font froid dans le dos. Remonte un peu la couverture!

Il faut passer du jardin au marché, en croisant quelques joyeux paysans, en s'arrêtant pour l'apéro, en tombant subrepticement amoureux d'Angèle, d'un poisson ou d'un chou de Bruxelles.

Habits et papiers partout s'étalent. Plier, empiler, repasser, déchirer, jeter, ranger, mais tousser, regarder, s'immobiliser, dormir.