(posté le 08/03/2013 à 17:10) |
Un château dans ma fenêtre, manoir jaunâtre ruiné par la modernité, et sur le radiateur, le tableau de la tour de Montagny, que ce stylo a fait revivre. | |
(posté le 04/03/2013 à 18:29) |
Sur un air folk, un mort fait des vers qui lui rongent les dents. Ciel nuageux. Fatigue. Faim. Fin. | |
(posté le 03/03/2013 à 12:01) |
La langue de bois des curés est pire que celle des politiciens, mais ils ont toute notre miséricorde, car ils sont un ferment d'unité sur un chemin d'espérance. | |
(posté le 02/03/2013 à 14:09) |
La tentation des tentacules encule le facteur Bizule. Je sais : c'est nul. | |
(posté le 26/02/2013 à 20:20) |
La génisse dentaire, de ses jolis yeux noisette, me regarde dans la bouche. Je sens son sein ferme sur ma tempe, quand elle se penche, volupté vite parasitée par les instruments de torture qu'elle use, la salope, sur moi. Tentation de la mordre, jeu érotique qu'elle ne comprendrait pas. Deux carries : lui rouler une pelle serait indélicat. Sa bouche masquée me le suggère, mais tout espoir n'est pas perdu : avec le fil dentaire, la prochaine fois, le sein ferme s'appuiera un peu plus tendrement... | |
(posté le 24/02/2013 à 17:01) |
Arranger le hasard, pour en faire une nécessité, forme suprême de la liberté? Que faire? 5: lire la Bible. Il ne manquait plus que Dieu. | |
(posté le 23/02/2013 à 12:43) |
Le moment de la sortie du lit, le matin, est une torture. Dans un monde lourd, les doigts gourds, un café fait ce qu'il peut pour m'ouvrir les yeux. | |
(posté le 16/02/2013 à 13:05) |
Le troisième mouvement de la neuvième... c'est du Mozart en mieux. | |
(posté le 11/02/2013 à 16:39) |
Je suis dans une prison communiste, où l'on nous fait croire qu'on nous libère, mais où à chaque fois on retombe dans un travail quelconque, comme traire les vaches. On tente de s'échapper. Georges me suit de loin (peut-être était-ce une caserne...). Nous n'avons qu'une solution, traverser le désert, qui se transforme en une rivière ombragée d'arbres verdoyants. Sur une île, libérés, je retrouve maman, Olivia, Rachel et Florian. | |
(posté le 10/02/2013 à 10:24) |
Rire aux platitudes, à la millième d'un même witz, aux jeux de mots laids, quand les autres, dédaigneux, snobent, c'est être prédisposé au bonheur. | |
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