A l'enterrement de l'oncle, le curé a dit qu'il était un saint des temps modernes. Un après-midi, on avait compté qu'il avait dit nonante-huit fois "Non de Djou". 

Faut-il subventionner des gens qui pissent et vomissent sur scène? Chocking... Le sang coule à flot sur tous les écrans. Normal. 

Des pas derrière moi. Je ralentis. Elle me devance, et je me dis que la vue est belle, sur le pont de Zähringen.

La malédiction du parasol a encore frappé. Le vent s'en vint sans crier gare. Crac. Je m'envole et me brûle les ailes. 

Ecouter le quintet avec clarinette de Mozart, en caleçon, en mangeant un chou de Bruxelles froid, voilà le vrai bonheur. 

Si femme de ménage est bonne, elle emménage! 

Le silence des voitures qui ont trop ouvert les yeux résiste à la molle ponte des têtes-en-l'air immobilisées. 

Musiques de frénésie ou de calme, Hiromi ou Jordi Savall, le coeur est chatouillé, griffé, broyé. 

Ils grimpent le col et, sur mon vélo d'appartement, je ne parviens pas à les dépasser, alors que je suis en mode descente. 

Lire de la poésie amoureuse en temps de calme sentimental plat, c'est s'écouter délirer au passé et s'espérer délirant demain.